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La dernière lettre d’échange d’informations sur l’extrême droite (31/05/2016)

L’actualité de l’extrême droite

Alors que la mobilisation contre la loi travail se poursuit, VISA montre comment le FN pratique le grand écart électoraliste sur la question. Le conseiller régional FN Eric Vilain veut faire interdire la CGT, « antirépublicaine ».

Fibre sociale toujours : pour Marion Maréchal Le Pen, les intermittents mettent à eux seuls en péril l’assurance chômage !

Quand le FN vole au secours du secret des affaires (et ): au parlement européen, les députés frontistes ont voté la directive dénoncée par les journalistes et les ONG.

La question du « mariage pour tous » relance la discorde au sein du FN. Et certaines perdent la mémoire en niant avoir parlé « d’IVG de confort ».

L’enquête sur le financement des campagnes FN est validée par la cour d’appel de Paris : le FN et ses 2 vice-présidents restent donc mis en examen. Et ce sont aussi les comptes des élections départementales qui sont épinglés.

Nouvelle affaire mettant en cause un proche de Marine Le Pen : Le parquet de Nanterre soupçonne une société liée à Axel Loustau d’avoir payé la caution de Logan Djian mis en examen pour violences aggravées.

« Panama papers » : les Décodeurs expliquent comment des proches de Marine Le Pen ont sorti de l’argent de France. C’est aussi l’occasion de partir à la chasse au trésor de Jean Marie Le Pen.

Une enquête préliminaire est ouverte pour une suspicion d’emplois fictifs au FN.

Alors qu’il avait assisté à la cérémonie du 1er mai de Jean Marie Le Pen plutôt que de participer au banquet organisé par la présidente du FN, Bruno Gollnisch ne sera pas sanctionné par la direction du FN.

Marine Le Pen crée son association de financement pour 2017.

Le FN va lancer un collectif informel à destination de « l’électorat juif ». (et ). Son responsable n’est pas un inconnu, c’est aussi le « conseiller police » de Marine Le Pen.

Recyclage et opportunisme : Thibaut Garnier, ancien secrétaire national du MRC, file au FN.

Au FN, Florian Philippot et Marion Maréchal-Le Pen ne sont plus d’accord… sur rien (sauf l’essentiel !).

Petit coup de ménage au Rassemblement bleu marine : Aurélien Legrand devient le nouveau délégué général.

Le réseau social du FN, LesPatriotes.net, a fermé sans explication.

Le FN crée un nouveau collectif Racine, dans le Val de Marne.

Valeurs actuelles et Fdesouche, le mariage blanc,  explique Slate.

Pour le secrétaire départemental du Front national dans le Var, Frédéric Boccaletti, les migrants « sont animés d’un égoïsme exacerbé doublé d’une lâcheté honteuse ».

Suite à un scrutin partiel, le FN a perdu ses deux seuls élus départementaux de Lorraine.

Dans les Pyrénées orientales, un tiers des élus a démissionné du FN.

« 8 à 10% » des élus du parti de Marine Le Pen ont claqué la porte. L' »Obs » donne la parole à ces déçus du Front national.

Symboles d’une « dédiabolisation » inachevée, les déconvenues internationales du FN se succèdent.

Après son départ du FN, Aymeric Chauprade fait des appels du pied très appuyés aux Républicains.

Du 27 au 29 mai, la « droite identitaire » était réunie en colloque à Béziers… Robert Ménard voulait rapprocher les droites. Résultat, elles se sont déchirées sur presque tous les sujets (et ), sans que cela semble de  nature à être un danger pour le FN, selon Jean Yves Camus.

Droite(s) extrême(s) analyse les propositions d « Oz ta droite », le nouveau mouvement de Ménard, et Boulevard Voltaire les publie en intégralité avec gourmandise.

Le FN et la fachosphère revendiquent leur « victoire » après l’annulation du concert de Black M.

Le 9 avril, l’extrême droite radicale se réunissait pour soutenir le journal pétainiste Rivarol… avec les résidus de l’Oeuvre française, des négationnistes comme Faurisson, JM Le Pen, et plein d’autres crevures. Les détails politiques sont , par Droites extrêmes. Streetpress a fait un petit reportage , qui montre de belles têtes pleines d’eau dont Jérome  Bourbon, le directeur de Rivarol. Le Petit journal a diffusé une vidéo  (ça commence sur le sujet à 1’40), où quelques abrutis sont interviewés, c’est assez hallucinant.

Comme depuis des années, le mois de mai était chargé pour l’extrême droite française : La Horde revient sur les différentes initiatives, notamment les différents 1er mai, mais aussi le congrès du PDF, les 3 défilés du 8 mai en l’honneur de Jeanne d’Arc, et l’hommage du 9 mai à Sébastien Deyzieu.

Marion Maréchal Le Pen participait le 7 mai à un colloque de l’Action Française (et et ). Selon Le Canard enchaîné, elle multiplie les contacts pour se créer des réseaux hors du FN.

Beaucoup de politiques se sont pressés à la manifestation « contre la haine de la police », dont Marion Maréchal Le Pen et Gilbert Collard.

A Tours le 19 mai, les représentantes des JRE, dont Farida Belghoul, étaient reconnues coupables de diffamation contre une enseignante.

Après la manifestation interdite de PEGIDA à Calais, le général Piquemal est relaxé.

La Manif pour Tous détourne la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage pour protester contre la GPA.

Le 20 avril, Alain de Benoist était accueilli à bras ouverts à Sciences Po… par 50 personnes.

Après le démantèlement d’un groupuscule néonazi à Ham (Somme), Serge Ayoub, ex-leader de Troisième voie est mis en examen pour complicité de tentative de meurtre.

2 militants de Troisième voie ont été condamnés pour l’attaque d’une librairie à Besançon en octobre 2015.

La cour d’appel de Paris a confirmé le 14 avril la condamnation de Dieudonné pour provocation à la haine raciale suite à ses propos contre Patrick Cohen.

Ex-leader de la Tribu Ka, plusieurs fois condamné pour antisémitisme, Kémi Séba sort un nouveau livre « Obscure époque ». Et cette fois, il peut compter sur un ambassadeur de luxe : le rappeur vedette Rockin’ Squat.

Et toujours de nombreux articles sur l’extrême droite dans la revue de presse de la Commission antifasciste du NPA (1,2, 3, 4 ) et un résumé du mois de mai dans le second numéro de La Horde TV.

Des outils pour comprendre et lutter, toujours sans prétendre à l’exhaustivité

L’extrême droite : mieux la connaître pour mieux la combattre : La Horde publie une nouvelle version actualisée de son utile cartographie de l’extrême droite française.

Ultra Sixities : les Brigandes démasquées, ou comment l’extrême droite cherche à s’implanter localement.

Les petits web soldats du FN ou comment les sympathisants frontistes agitent les réseaux sociaux.

Olivier Faye enquête sur la façon dont la « fachosphère » s’expatrie pour échapper à la justice.

Dans Rose Marine, Marie-Pierre Bourgeois décrypte comment le FN drague les homos.

Marine Le Pen, le FN et l’homosexualité : un double visage révélateur d’un parti divisé selon Marie-Pierre Bourgeois (et et ).

Libération revient sur « la chute de la maison Civitas », qui ne réussit pas à prendre la tête de l’extrême droite catholique.

Alors que la santé devient un nouvel axe du discours frontiste, à l’hôpital, le discours FN gagne du terrain…. et le FN lance son 11ème collectif, « les usagers de la santé ».

50 nuances (de vert) de gris : des identitaires aux royalistes, en passant par les « nostalgériques », la région PACA est celle où s’exprime dans toute sa diversité l’extrême droite : Le Ravi fait un tour d’horizon.

Slate revient sur «L’Ananassurance» de Dieudonné, une entreprise faussement antisystème.

Alexandre Dézé s’est intéressé à un aspect peu étudié du Front national : son organisation partisane. L’examen de l’organigramme du FN et des logiques internes montre que, depuis 2011, le FN de Marine Le Pen demeure dans la continuité de celui de son père. Mediapart publie cette étude parue dans la revue Pouvoirs.

 Dans les villes gérées par l’extrême droite

A Hayange, le référendum organisé par la mairie FN ne mobilise pas les habitants.

A Marseille, le maire FN Ravier n’est pas le bienvenu dans la lutte pour dénoncer la situation des écoles de la ville.

A Fréjus, un ancien néo-nazi se cache derrière la future Surf Academy (et ).

A Cogolin, c’est « chanson ou subvention ».

 Les abrutis du mois

Rebondissement révélé par La Horde: on apprend que Les Brigandes n’ont finalement pas joué comme prévu à l’hommage à Jeanne d’Arc organisé par Civitas. En effet, selon des informations reprises par Rivarol, derrière ce groupe aux paroles réactionnaires et nationalistes se cacherait en réalité une secte anti-chrétienne voire sataniste ! Mais les Brigandes n’ont pas dit leur dernier mot : car elles-mêmes soupçonnent leurs détracteurs, dont Jérôme Bourbon, d’être des agents sionistes… Bienvenue dans le monde enchanté des groupuscules nationalistes, où leur propension à la délation n’a d’égale que leur paranoïa.

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