Le RAAF n’accepte pas la banalisation des basses œuvres de François-Aubert Gannat et ses multiples comparses. Pour rappel, l’automne dernier, lui et ses fachos de potes ont braillé des chants nazis dans les rues d’Angers, ont roué de coups ceux qu’ils honnissent, et comble de l’histoire, s’en sont pris à la BAC. Pour ces faits, lui et deux autres ont été condamnés au printemps derniers. Certainement pas refroidi par cette décision de justice, le « fils de » a remis ça le lendemain avec deux nazillons nantais. Deux pleutres qui ont laissé sur le carreau de deux de nos amis à Nantes, deux jours après leurs méfaits à Angers.
Comment cela est-il possible ? Comment peut-on agir avec un tel sentiment d’impunité ?
Le tribunal correctionnel examinera leurs derniers méfaits, ce 25 octobre, après de multiples recours. Nous ne pourrons pas, une fois de plus, accepter la moindre complaisance à leurs égards.
Deux d’entre eux seront jugés pour des actes de violences (nous rajouterons le qualificatif de « fascistes » à violence, par souci de clarté). L’autre, François-Aubert Gannat, sera jugé pour provocation à la haine raciale. OUI, il s’agit bien de PROVOCATION A LA HAINE RACIALE… ET DE VIOLENCES FASCISTES.
Là se situe notre combat : ne pas accepter cette banalisation des discours et actes fascistes. Cette banalisation est hélas galopante. Les événements de l’été à Charlottesville nous le rappellent avec effroi.
Alors, au risque de se répéter, que devons-nous attendre de ce 25 octobre ? Qu’attendre de cette bande de fachos, qui à l’audience, se gaussent aux rappels des faits avec ce bien trop banal sentiment d’impunité.
Notre crainte ? Que ces comiques-troupiers puissent une fois de plus sortir librement du tribunal correctionnel, légitimant encore une fois de plus leur entreprise de banalisation du mal !
La banalité du mal, la banalité de leurs maux : jamais nous ne pourrons nous y résoudre.