La lutte contre l’extrême-droite ne passera pas par les institutions

Après une audience reportée dû à l’impossibilité pour l’avocat des prévenus de se déplacer et une audience le 5 avril dernier, la tribunal correctionnel d’Angers vient de rendre sa décision au sujet des agressions et violences racistes perpétrées par des militants d’extrême-droite proche ou faisant partie du groupe local de Génération Identitaire.

Pour rappel, trois personnes avaient été interpellées le 22 octobre 2016 (rappel des faits ici) dont deux personnes majeures, François-Aubert Gannat et Marc-Henry Picard qui ont connu leur sort (très clément) aujourd’hui. Pour le mineur, il nous est impossible de savoir si le jugement a eu lieu ou non et sa potentielle condamnation.

Comme l’indique Le Courrier de l’Ouest dans cet article, François-Aubert Gannat et Marc-Henry Picard ont été condamnés à 175h de travail d’intérêt général et 10 mois de prison avec sursis pour le premier et 8 mois de prison avec sursis pour le second (ainsi qu’à des sanctions pécuniaires). Si nous n’avons jamais considéré la justice comme une alliée et n’avons jamais compté sur elle pour combattre l’extrême-droite, cette décision nous semble scandaleuse au vu des actes perpétrés.

Néanmoins, cette décision a le mérite de nous conforter dans notre vision de la luttre antifasciste. Celle-ci ne peut pas (et ne pourra jamais) se faire avec l’appui ou via les institutions étatiques. C’est à nous militants et militantes et plus largement individu-e-s soucieux/soucieuses de lutter contre toute forme de discrimination de nous organiser pour faire face à l’extrême-droite.

Fachos hors de nos vies, fachos hors de nos rues !

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